Tendre la joue gauche, c’est répondre à la violence par la justice. A la haine par l’amour. A l’indifférence par l’intérêt. A l’oubli par le rapprochement. C'est offrir une lumière au coeur des ténèbres.

Le dialogue entre le ressuscité et Pierre, au bord du lac de Tibériade, est traditionnellement lu en regard du triple reniement du disicple dans le récit de la Passion. C’est logique. Là où je me distancie de plusieurs commentateurs, c’est sur la raison, ou les indices, qui permettent de lire ces deux récits en parallèle. D'après Jean 21

C’est le propre de tout évènement que la difficulté à tenir dans la durée. La force de “l’évènement Jésus“, c’est de prendre racine dans le quotidien des autres. C'est ainsi qu'il s'ancre dans l'histoire et perdure à travers les siècles. D'après Jean 21 et Luc 5

Prenez le temps du retour vers soi. Prenez le temps de relire votre vie et votre histoire à la lumière du récit de Pâques. Voyez-y les tombeaux et les pierres roulées. Les nuits métamorphosées par des petits matins extra-ordinaires. Les peurs transcendées par autant de joies. Il y eut un soir, il y eut un matin...

A-t-on pris la mesure du crime contre Jésus ? On porte la croix comme un bijou. Les premiers chrétiens n’utilisaient pas comme symbole de leur foi ce qu’ils connaissaient comme objet de torture.

Nicodème et Jésus, c’est l’art du dialogue qui se fait quiproquo. Ou alors, de quiproquo en quiproquo, un chemin de dialogue s’ouvre. Jusqu'à découvrir la signification de cette "naissance d'en haut". Naissance non d'un jour, mais de chaque jour.

En préparant nos fêtes de Pâque, rappelons-nous que nous ne sommes PAS QUE la méfiance... PAS QUE les murs... PAS QUE des gens qui « parlent » de paix mais aussi des gens qui la font ensemble venir.

D’abord il y avait le langage, non pas simplement la langue. Car celle-ci, maternelle ou non, je la connais et la pratique ou elle m’est étrangère et ne la comprend pas. Et surtout la langue n’implique pas tout l’être, à l’inverse du langage. D'après Jean 1

« Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. » À qui Dieu s’adresse-t-il donc ? Jusque-là, on parlait de lui à la 3ème personne du singulier pour décrire ses actions. Voilà qu’il s’invite avec la première personne du pluriel. Une étrangeté qui révèle sa foi en l'humain. D'après Genèse 1

Pour que nous reconnaissions en Jésus, le Christ, il faut que Dieu nous souffle cette réalité-là et qu’elle nous brûle du dedans. À la suite de cette confession de foi, notre propre identité en devient totalement métamorphosée. D'après Matthieu 16 et 1 Jean1