
Culte du 17 août, "Jésus, un fauteur de troubles?"
« Pensez-vous que ce soit la paix que je suis venu mettre sur la terre ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division." Quelle mouche a donc piqué Jésus pour qu'il parle ainsi?
« Pensez-vous que ce soit la paix que je suis venu mettre sur la terre ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division." Quelle mouche a donc piqué Jésus pour qu'il parle ainsi?
Le pasteur Jean-François Ramelet explore la notion du temps. Celui qui s'égrène, inexorablement. Celui qui surgit. Le temps subi ou opportun. Celui qui nous traverse ou que nous traversons.
En songeant à la mise en route d'Abram ou à la célèbre réplique de Jésus "laisse les morts enterrer leur mort", il semble que Dieu apprécie lorsque l'être humain se laisse mette en route, toutes affaires cessantes. Pourtant, il n'y a pas toujours urgence. Pourquoi donc cette précipitation? La sédentarité serait-elle dangereuse?
Jésus sème la paix, mais pas à la manière du monde, nous précise-t-il. C'est que la paix qu'il a connue, la pax romana, est la paix des envahisseurs, imposée par la violence.
« Eh bien moi je vous dis : demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » Luc 11 v.9
Qohélet 3: il y a un temps pour naître et un temps pour mourir.Naître c’est fait.Mourir pas encore.De quoi donc ma vie sera faite ?
Saint-François accueille l'installation "Contretemps" réalisée par l'artiste Sophie Bouvier Ausländer, avec qui l'Association l'Hospitalité artistique à Saint-François a travaillé deux ans. Le sujet choisi par l'association est le temps.La conception juive du temps est celle du temps fléché, du temps linéaire qui est "tendu vers", qui est "orienté vers" à l'inverse du temps cyclique qui ne fait que se répéter.
La rumeur qui précède Jésus dans tous ses déplacements le met sous pression. Il s’est visiblement laissé dépasser. Cela m'intrigue...
On a longtemps enseigné qu’avoir la foi, c’était avoir la réponse à toutes les questions. Pentecôte nous rappelle que la foi est aussi faite d’aspiration, d’envie, de désirs non encore assouvis.
L’expérience d’Élie est claire : Dieu n’est pas dans les éléments naturels qui sèment le chaos. Il se donne à rencontrer dans la vulnérabilité d’une parole.