Prédication du 14 avril, "De la lumière à la vie"

La lumière sert à éclairer non pas ce qui est déjà plus ou moins lumineux, mais bien les lieux obscurs, enténébrés ! C’est là, et nulle part ailleurs, que la lumière opère et qu’il importe qu’elle fasse son œuvre ! Il fallait donc que la lumière de Dieu sorte d’elle-même pour rejoindre l’obscurité du monde. D'après Exode 3, Éphésiens 5 et Jean 8.


Prédication de Pâques, "L'aube d'une nouvelle humanité"

La nature a horreur du vide.Notre relation au Christ en dépend.Il faut du vide, de la distance, l'acceptation du mystère, pour que nous nous laissions, par Christ, emmené.e.s. là où nous ne l’aurions pas imaginé.Son absence du tombeau ne dit rien d’autre que sa présence dans nos cœurs et dans nos vies.


Prédication de Vendredi-Saint, la noirceur de l'humanité

De quel bois était donc fait Jésus ? Cette question me revient, lancinante, à chaque fois que je lis le récit de sa Passion. En psychologie, on invite à être roseau plutôt que chêne parce que l’on se casse à la mesure de sa rigidité. D'après des extraits de Jean 18 et 19


Prédication du 17 mars, Faire son deuil 5/5, Sursis pour Lazare ou le deuil des évidences.

Lazare était un mort-vivant. Si bien qu'il fut placé dans un tombeau. Devant ce mémorial mortifère, Jésus lui dit, « Sors ! ». Sors du cachot de ta mémoire, sors du tombeau dans lequel la mémoire des autres te confine. Sors. Et vis ! En répondant à cette injonction, Lazare nous apprend qu’il y a une façon d’être en vie qui ne donne pas d’emprise à la mort. D'après Jean 11





Prédication du 28 janvier, "Avoir de l'autorité, c'est autoriser!"

Celui ou celle qui a autorité sur les autres, est celui ou celle qui permet aux autres de grandir. Qui leur donne les moyens de s’émanciper de tout ce qui les coince.Une attitude quasi naturelle chez Jésus. On la retrouvera dans la plupart de ses rencontres. Toujours attentif à faire grandir l’autre ; à le restaurer dans sa plénitude d’humain ; à augmenter son autonomie.D'après Marc 1: 21 à 28


Prédication du 14 janvier: "Nom de code: agneau de Dieu!"

En désignant Jésus comme l’agneau de Dieu, Jean frôle le sacrilège.Il affirme ainsi que le véritable sacrifice qui plaît à Dieu ne ressemble pas à un abattoir à moutons mais à une conversion du cœur.Que le sacrifice qui plaît à Dieu ne se trouve pas dans des épanchements de sang, mais dans le partage de l’amour.Une conversion à 180 degrés par rapport à la religion et aux pratiques de l’époque.D'après Jean 1: 35 à 42


Prédication du jour de l'an, "Une bonne année, vraiment?"

Avons-nous vécu une année 2023 dans un grand bol de coton ? Nous avons connu, chacun à notre part, des temps de rupture, de mises à l’écart, d’incompréhensions, et de mal aussi.Certains ont perdu des être chers, ici ou à Kiev, ou à Gaza. Certains entrent en longue bataille pour une santé qui décline.Resterons-nous avec ce goût amer dans notre âme ?D'après Luc 2