Envoûtantes ogives, peinture et gravure d'Éric Martinet

L'artiste lausannois fréquente la cathédrale depuis ses années de gymnase.
 Il croque les façades des immeubles autant que les versants des montagnes.
 Il maîtrise son art sans chercher à maîtriser les lieux.



On y entre souvent par curiosité, parfois pour trouver refuge, toujours vaguement intimidé. Pour donner le ton, la porte comme nulle autre mérite son surnom, la lourde… C’est qu’elle résiste, comme si elle s’ingéniait à nous rappeler que ce n’est pas dans un supermarché que l’on rentre.

A peine acclimaté à l’intérieur, lumière basse, température idéale… l’édifice impose sa règle : celle des hauteurs.

Le regard spontanément porte vers les voûtes où les ogives dominent. Pour peu on s’y sentirait aspiré. L’esprit flotte dans un espace qui, comble de mystère, vous enveloppe dans une sorte de bienveillance qui peut vous donner la sensation que les murs prennent soin de vous.

Le contexte idéal, somme toute, pour quiconque se trouverait en quête de soi.

Lien vers le site du ministère de la Cathédrale