On y entre souvent par curiosité, parfois pour trouver refuge, toujours vaguement intimidé. Pour donner le ton, la porte comme nulle autre mérite son surnom, la lourde… C’est qu’elle résiste, comme si elle s’ingéniait à nous rappeler que ce n’est pas dans un supermarché que l’on rentre.
A peine acclimaté à l’intérieur, lumière basse, température idéale… l’édifice impose sa règle : celle des hauteurs.
Le regard spontanément porte vers les voûtes où les ogives dominent. Pour peu on s’y sentirait aspiré. L’esprit flotte dans un espace qui, comble de mystère, vous enveloppe dans une sorte de bienveillance qui peut vous donner la sensation que les murs prennent soin de vous.
Le contexte idéal, somme toute, pour quiconque se trouverait en quête de soi.