Face à l’homme sourd qu’on lui amène, Jésus commence par faire silence. Parce qu’il n’y a rien à dire pour justifier ce qui lui arrive. Dans un second temps, il soupire. À ce stade, aucun mot n'est encore articulé. D'après Marc 7: 32 à 37
« Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité. Et le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »Avec ces mots, Jésus ne se contente pas d’annoncer sa passion. Il nous avertit de ce qui nous attend, de ce qu’il attend de nous, si nous goûtons à lui. D'après Jean 6 et Ézéchiel 2
« Dieu crée le monde comme la mer crée la plage : en se retirant »Friedrich Hölderlin (XIXe siècle) D'après Actes 17: 16 à 25 et Matthieu 27
Alors que les lois humaines ont pour prétention de rendre le monde vivable, Jésus nous encourage à le rendre aimable. D'après Luc 17: 5 à 10.
Évoquer la patrie, c’est en appeler à quelque chose de stable, de solide, de fédérateur.Ce qu’il y a de paradoxal, pour la pasteure que je suis, c’est que nombre de récits bibliques questionnent cet imaginaire collectif qui teinte le mot de « patrie ».
Jésus a connu l'exil. De retour dans son pays, devenu adulte, il n'a cessé de partager son élan de vie et de rendre vie aux plus petits et aux exclus. A leur manière, Sayanthini, Zoraida et Maguy font pareil en Suisse. Merci à elles d'avoir croisé nos chemins <3
Nous sommes toutes et tous des étrangers et des voyageurs sur cette terre, mais ces mots ne nous autorisent pas à vivre notre foi en touristes.
Il est midi sur l'esplanade de la cathédrale. Soudain, les cloches de la Cathédrale se sont mises à sonner. J’étais saisie : le timbre, la sonorité étaient les mêmes que ceux des cloches de l’église Saint Paul dans la petite ville en Bohême de l’Est où vivait ma grand-mère.
Lorsque Jésus nous encourage à devenir (non pas redevenir) comme des enfants, il en appelle à l'ouverture, la confiance, la malléabilité. Pas grand-chose à voir avec la sagesse populaire qui nourrit l’imaginaire selon lequel un enfant est a priori pur et innocent. D'après Matthieu 18 et Marc 10
L’ascension de Jésus n’est ni une fuite ni un abandon. C’est un départ à reculons. Un passage de témoin. Les yeux dans les yeux. Dans un regard d’amour qui nous permet de prendre le relais avec confiance et joie. D'après 2 Rois 2: 1 à 15 et Luc 24: 50 à 53
